Texte à méditer :   La pratique de l'autosuggestion ne remplace pas un traitement médical, mais c'est une aide précieuse pour le malade comme pour le médecin   Emile coué
L'autosuggestion - 4 / Comment les rédiger ?

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 Comment rédiger les autosuggestions ?

 

Choisissez votre vocabulaire

 

Servez-vous du vocabulaire que vous employez habituellement, parce que c’est celui auquel votre système nerveux est habitué à réagir. Le système nerveux est l’intermédiaire dont se sert l’autosuggestion pour diriger votre physique et votre mental, ainsi que vos comportements et vos réactions.

 

Que vos mots expriment essentiellement l’objectif à atteindre plutôt que celui à éviter! Par exemple, dites: " je me sens de plus en plus calme »,au lieu de, « je me sens de moins en moins énervé ".

 

Utilisez le futur immédiat et la notion de progressivité

 

Pour certaines personnes affirmer ses objectifs comme s’ils étaient déjà réalisés, c’est à dire en utilisant le présent, donne d’excellents résultats. Elles sont capables de se dire, " je suis détendu… je suis sûr de moi… je réussis ce que j’entreprends…" en ressentant immédiatement les sentiments et les émotions correspondants. Pour d’autres, cela génère un sentiment de rejet qui s'exprime sous la forme d'un monologue intérieur tel que: " je sais bien que ce n’est pas vrai, je me raconte des mensonges...". C’est pourquoi, afin d’éviter ce genre de réaction négative, qui produirait des effets contraires et renforcerait les états ou les comportements que vous désirez modifier, nous préconisons d’utiliser le futur immédiat, en y ajoutant une notion de progressivité. Dites: "je vais être de plus en plus détendu…je vais me sentir de plus en plus sûr de moi… je vais réussir de mieux en mieux ce que j'entreprends

 

Répétez le message

 

Pour adopter une attitude mentale ou physique nouvelle, comme pour l'acquisition de tout apprentissage, la répétition est généralement nécessaire. C’est cette répétition qui permet au cerveau d’assimiler puis d’automatiser le nouveau geste, la nouvelle pensée, la nouvelle attitude, le nouvel état... C’est comme ça que nous avons appris à parler, à marcher, à faire du vélo, à compter... et bien d’autres choses encore.

 

Cette façon d’apprendre qui est communément admise pour la plupart des apprentissages, l'est moins quand il s'agit d'autosuggestion. En effet, dans ce cas l'impatience se manifeste parfois plus rapidement. Cette impatience génère des pensées d’échec telles que: " ça ne marche pas... je ne sais pas pratiquer... ça ne sert à rien... ". De telles pensées sont autant d’autosuggestions contraires à nos objectifs qui, si nous n’en avons pas toujours conscience, viennent néanmoins effacer les bonnes pensées que nous venons d’enregistrer dans notre subconscient.

 

Soyez donc persévérant, sans pour autant rejeter la possibilité de réussir du premier coup. Sachez que, même bien pratiquée, l’autosuggestion peut parfois mettre un certain temps à se réaliser. Un enfant qui voudrait grandir plus rapidement pourrait manger toute la nourriture du monde en une seule fois, il ne réussirait qu’à mourir d’indigestion. Pourtant, cette nourriture lui est indispensable pour grandir.


Date de création : 12/10/2015 @ 10:53
Dernière modification : 22/10/2015 @ 16:36
Catégorie : L'autosuggestion
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